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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 10.djvu/452

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le degré plus ou moins élevé que l’on se proposait d’obtenir ; puis on attendait que la marche ascendante de la température se rallentît ; l’un de nous observait le manomètre et l’autre les thermomètres, et, lorsque le réchauffement ne faisait plus que des progrès très-lents, nous commencions à noter les indications simultanées du manomètre, des thermomètres de la chaudière et de la hauteur du mercure dans le tube latéral Nous prenions ainsi plusieurs nombres très-rapprochés, jusqu’à ce que nous eussions atteint le maximum ; c’était seulement l’observation faite à ce terme qui était calculée. Les précèdentes et les suivantes ne servaient qu’à garantir des erreurs de lecture. Lorsque le manomètre et les thermomètres avaient sensiblement baissé, on mettait une nouvelle dose de combustible et l’on procédait de la même manière. On ne pouvait pas, à la vérité, obtenir ainsi la force élastique correspondant à une température déterminée. Toutefois, en faisant un grand nombre d’observations, on a fini par avoir des termes assez rapprochés dans toute l’étendue de l’échelle. Nous avions l’intention de pousser les expériences jusqu’à trente atmosphères, mais la chaudière perdait une si grande quantité d’eau qu’il nous fût impossible d’aller au-delà de On verra bientôt qu’il serait permis de suppléer aux observations directes, même pour des pressions beaucoup plus éloignées de la limite à laquelle nous avons été contraints de nous arrêter.

Les explications précédemment dornées indiquent assez la manière dont les observations devaient être calculées. Comme toutes les échelles étaient arbitraires, ces calculs ont exigé beaucoup de temps ; il serait inutile de rapporter ici tous les