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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 10.djvu/457

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inférieur, pour l’exactitude, à celui que nous avons employé, on peut présumer que la précaution de prendre une soupape sphérique d’acier, reposant sur le contour d’un orifice circulaire pratiqué dans une autre pièce de même matière, et la perfection du travail de toutes les autres pièces de la machine, ont dû atténuer beaucoup les erreurs sur la mesure de l’élasticité ; mais, selon toute apparence, c’est l’évaluation de la température qui a toujours été portée trop haut. L’enveloppe du thermomètre qui plongeait immédiatement dans l’eau, ayant été soumise à toute la pression intérieure, a dû éprouver une diminution de capacité et faire juger la température plus élevée qu’elle ne l’était réellement. Cette erreur, dont nous ne saurions apprécier au juste l’étendue et qui varierait avec l’épaisseur de chaque enveloppe, eût été sans doute beaucoup plus forte encore, s’il ne s’en fût produit en même temps une autre en sens contraire. La tige du même instrument, placée horizontalement en dehors de la chaudière, ne pouvait participer à l’échauffement du réservoir, et, pourtant, l’auteur n’indique aucune correction relative à cette circonstance. Il est donc très-probable que la plus grande élasticité observée par Arzberger était effectivement de atmosphères environ ; mais il attribue à cette tension la température de qui correspond, selon nous, à atmosphères. Tous les autres termes sont affectés, par les mêmes causes, d’une erreur semblable, mais moindre à mesure que les tensions décroissent.

La loi physique qui exprimerait exactement la force élastique de la vapeur en fonction de la température ne se ma-