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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 10.djvu/462

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air. La différence est donc de environ ; ou, si l’on recherchait l’élasticité pour la température de (th. à air), on trouverait un excès de plus de mètres de mercure.

On trouve encore dans le no 19 du The Edinburgh journal of sciences, p. 68, une autre formule proposée par M. Tregaskis, qui croit avoir vérifié, sur les anciennes observations, que les forces élastiques croissent en progression géométrique dont la raison est lorsque les températures croissent aussi en progression géométrique dont la raison serait Cette formule ne satisfait point aux observations faites à des températures élevées. On voit que cela revient à supposer que les élasticités croissent comme une certaine puissance des températures. Pour savoir si telle est en effet la loi du phénomène, nous avons déterminé l’exposant de cette puissance d’après le terme le plus élevé du tableau précédent, qui, selon toute apparence, est affecté de la moindre erreur ; la formule ainsi construite a ensuite été comparée aux autres termes. Les écarts de qui se sont alors manifestés, montrent bien que les variations de la force de la vapeur ne peuvent pas être représentées par le concours de deux progressions géométriques.

Presque toutes les autres formules proposées jusqu’ici reposent sur une même idée, et ne diffèrent que par les constantes qui y entrent. M. Young paraît être le premier qui ait employé ce mode d’interpolation, qui consiste à représenter les forces élastiques de la vapeur par une certaine puissance de la température augmentée d’un nombre constant. M. Young avait trouvé que l’exposant satisfaisait