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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 10.djvu/483

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métal s’en déduirait, mais comme le fer est positif par rapport aux métaux ci-dessus mentionnés, on doit en conclure que sa valeur est supérieure à De plus, on sait que l’or, l’argent, le zinc et même le cuivre ont des pouvoirs à peu-près égaux, puisqu’ils diffèrent de celui du fer de Or, quand on cherche, parmi les propriétés calorifiques, celles qui sont sensiblement les mêmes pour ces quatre métaux, on ne voit que le pouvoir rayonnant qui s’y rapporte. Il faudrait donc admettre que dans le contact de deux métaux différents, le rayonnement de chaque surface est le même que celui qui a lieu dans l’air, et que la différence des pouvoirs rayonnants détermine et le sens et l’intensité du courant ; dans cette supposition rien n’est plus facile que de déterminer car alors on a, d’après la table formée par M. Leslie:

et sont les pouvoirs rayonnants du fer et de l’or. Il est facile ensuite de trouver les valeurs relatives aux métaux.

P. fer
P. argent
P. or
P. zinc
P. cuivre
P. étain
P. platine

Ces valeurs se rapportent à une conductibilité électrique donnée ; car, si l’on changeait le circuit, les nombres ci-dessus ne seraient plus les mêmes ; mais rien n’est plus aisé que d’obvier à cet inconvénient. La valeur fer cuivre est propor-