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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 10.djvu/488

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stance ne se présente pas, puisque l’intensité augmente comme la température, il faut donc admettre que pour la même conductibilité électrique et la mème température inférieure à 50^\circ, l’intensité du courant est indépendante de la longueur et du diamètre des fils.

On peut vérifier, avec les résultats précédents, le fait bien connu, que lorsque la température est la même dans toutes les parties d’un circuit composé de fils de différents métaux, le courant est nul, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de développement d’électricité. Il faut, pour cela, que la somme des nombres qui représentent l’intensité des courants, pris chacun avec leurs signes, soit égale à zéro.

Je prends le circuit fer, platine, argent, cuivre, et j’affecte du signe le nombre qui représente l’intensité du courant qui va à droite, et du signe celui relatif au courant qui suit une direction opposée ; on aura, en représentant les points de jonction des métaux par et par les intensités des courants dans les mêmes points.

Or, comme la somme le courant doit être nul ; dans tout autre circuit, on trouve la même chose. Cet accord entre les résultats de l’expérience justifie leur exactitude.

Dans un autre Mémoire, je ferai connaître les pouvoirs thermo-électriques des métaux pour des températures au-dessus de Les résultats que j’ai déjà obtenus pour quelques uns, entre autres pour l’or et l’argent, et que je ne rapporte pas ici, dans la crainte d’abuser trop long-temps des mo-