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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 10.djvu/679

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même recherche sur différentes substances, ne soumirent la fonte de fer à l’épreuve.

D’après cette expérience de 1785, dont les résultats ont été traduits en mesures françaises par M. de Prony, une verge prismatique de fer fondu d’une toise de long s’alonge, pour un degré du thermomètre de Réaumur, de ou par mètre, de et, pour un degré centésimal, de

La dilatation par mètre et par degré centésimal a été trouvée, sur notre conduite no 1, de

Il y a, comme on voit, une différence de équivalente à peu près à 1/10 de l’alongement libre, et cette différence très légère est due aux obstacles qu’éprouve la conduite à se mouvoir sur les rouleaux qui la soutiennent.

Ainsi, une conduite en fonte qui, remplie d’eau, pèse plus de kilogrammes, n’éprouve à se dilater, comme elle se dilaterait si elle était absolument libre, qu’une résistance capable d’atténuer d’un dixième environ sa dilatation libre.

Comparant à la dilatation libre de la fonte, qui est de par mètre et par degré centésimal, la dilatation de la conduite no 2, que nous avons trouvée de on voit que la différence de ces dilatations, due aux résistances de diverse nature qu’éprouve la conduite no 2 à se mouvoir dans le sens de sa longueur, est exprimée par

Si notre conduite no 2, au lieu d’être posée dans une galerie voûtée, eût été enterrée sous le sol à un mètre de profondeur, elle aurait été chargée par mètre courant d’environ kilog. de plus, à cause du poids de la terre et des pavés, et sur toute sa longueur, de kilog.; à quoi ajoutant