En le brûlant, on doit obtenir par conséquent 2 volumes d’acide carbonique pour 1 d’azote, comme dans la combustion du cyanogène. M. Dœbereiner a fait voir en effet que l’oxalate d’ammoniaque est formé de telle manière qu’il se décompose, sous l’influence de l’acide sulfurique concentré, en eau et en cyanogène.
Le sel que nous avions obtenu devait être formé bien différemment, car il était neutre aussi, et il devait contenir, outre tous les éléments du précédent, les 2 volumes d’hydrogène bi-carboné abandonnés par l’éther. En ce cas, le rapport de l’azote au carbone devait se trouver de 4 à 1 en volumes.
Nous avons déterminé ce rapport avec le plus grand soin au moyen de l’oxyde de cuivre, et nous avons toujours trouvé précisément 8 volumes d’acide carbonique pour 1 volume d’azote. La netteté des résultats était telle que ce rapport n’a pu nous paraître un seul instant douteux. Il ne peut s’expliquer qu’en admettant que ce sel, quoique neutre, ne contient pourtant que la moitié de l’ammoniaque nécessaire à la saturation de l’acide oxalique qu’il contient.
Voici les résultats définitifs de cette expérience remarquable, ramenés à 100 d’éther oxalique :
Résultats calculés. | Résultats obtenus. | |||||
Alcool |
31,48 | alcool |
31,536. | |||
Acide oxalique |
49,28 | |||||
Hydrogène bi-carboné |
19,24 | sel total |
78,672. | |||
Ammoniaque |
11,75 | |||||
———— | ———— | |||||
111,75 | 110,208. |
Les résultats obtenus sont aussi près que possible des résultats calculés, et d’ailleurs la composition du sel est