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d’un appendice pétaloïde et lacéré, inséré sur le dos d’une écaille glanduleuse… ; mais il ajoute d’une manière dubitative qu’on pourrait considérer la fleur des Reseda et des Passiflores comme garnie de trois enveloppes, une caliciforme, une pétaloïde, une glanduleuse… ; les deux intérieures cohérentes.

Quoi qu’il en soit de la différence d’opinion qui divise les auteurs, on pourrait, si cela était nécessaire, en tirer encore une induction en faveur de la vérité. Pour les uns, le pétale s’étend au dehors depuis le sommet des appendices jusqu’à la base de l’onglet ; pour les autres, il s’étend du sommet de l’écaille intérieure au point d’insertion ; donc, par cela seul, il serait vraisemblable qu’il y a ici deux corps, quand d’ailleurs je n’aurais pas démontré ce fait de la manière, ce me semble, là plus évident.


§ 4.
Des deux verticilles[1] qui précèdent immédiatement le pistil.

Si, après avoir examiné les pétales du Reseda Phyteuma, je passe au support épais et oblique qui semble, au premier abord, porter à son sommet les organes sexuels, et qui, du

  1. Je n’ai pas besoin de dire que, pour moi comme pour d’autres botanistes modernes, le verticille n’est autre chose qu’une spirale dont les parties sont extrêmement rapprochées.