Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 17.djvu/223

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DE r, A TllRBINK FOURNEYRON. ûS

uniquement d’ailleurs à ce qu’on a supposé ici les aubes perpendiculaires à la circonférence dont il s’agit ; mais on conçoit, d’après la nature de la fonction ci-dessus, que sa valeur

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et celle de ^tj-jj devront éprouver des variations assez faibles

pour des valeurs de a et de ç qui s’écarteraient notablement de zéro ; et c’est ce qui sera démontré par l’exemple suivant, dans lequel nous nous proposons d’étudier spécialement la marche suivie par les résultats numériques du calcul, afin de la comparer à celle qui est indiquée par les données immédiates de l’expérience.

Nous choisirons, à cet effet, l’un de ceux dont M. Morin s’est, dans son dernier mémoire, imprimé, sur les turbines, occupé avec le plus de soin, sans d’ailleurs faire connaître les éléments relatifs à la constitution particulière de la roue sur laquelle il a opéré, et qui eussent pu servir de base à l’établissement des calculs ; circonstance d’autant plus fâcheuse, qu’elle nous empêche de donner à cette comparaison le degré de certitude et d’intérêt scientifique qu’elle eût pu comporter.

Si l’on admet que M. Fourneyron n’ait pas sensiblement modifié le système général de construction de sa roue, depuis l’époque de l’impression de son premier mémoire dans les Bulletins de la Société d’encouragement, pour l’année 1834 (p. 3, 49 fit 85), on sera conduit, notamment pour la turbine de Miilbaclî, sur laquelle M. Morin a multiplié beaucoup les expériences, et cjui, sous une hauteur de o’",33, offre un diamètre d’environ a"", on sera conduit, disons-nous, à prendre, d’une manière qui laisse à la vérité un peu d’arbitraire, R’=i’", R"=0,7R’=o’", j, sina=:0,5, cosa :=:0,866, sincp=0,4, cos : f :=ro, gi65.

De plus, nous supposerons les coefficients de contraction T. XVII. 4