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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 22.djvu/334

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Désignons maintenant par la valeur de exprimée en fonction de Si l’on attribue à un accroissement infiniment petit l’accroissement correspondant

de la fonction supposée continue sera lui-même infiniment petit. Mais le rapport

(1)

conservera généralement une valeur finie. Si d’ailleurs on fait converger vers la limite zéro, il arrivera souvent que le rapport (1) convergera vers une limite unique et finie. Cette limite, que l’on nomme la dérivée de la fonction s’indique à l’aide de la notation ou ou bien encore à l’aide de la notation ou Si, tandis que s’approche de zéro, le rapport ne s’approchait pas indéfiniment d’une limite unique et finie, la dérivée ou devrait être censée acquérir une valeur infinie ou multiple ou indéterminée, savoir, une valeur infinie, si le module du rapport croissait indéfiniment ; une valeur multiple ou indéterminée, dans le cas contraire.

Les différentielles de la variable et de la fonction ne sont autre chose que des quantités géométriques dont le rapport est précisément la limite du rapport entre les accroissements infiniment petits En conséquence, est liée à par la formule

(2)

dans laquelle la différentielle de la variable indépendante reste arbitraire.

En général, les différentielles de plusieurs quantités géométriques ne sont autre chose que de nouvelles quantités géométriques, dont les rapports se réduisent aux limites des rapports entre les accroissements infiniment petits des premières.