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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 22.djvu/776

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cients divers dont les équations linéaires données feront généralement connaître les rapports.

En opérant comme je viens de le dire, on obtient seulement des intégrales particulières d’un système donné d’équations linéaires et à coefficients constants. Ces intégrales, qu'on peut appeler élémentaires, représentent en effet, dans les questions de mécanique moléculaire, les mouvements élémentaires, ou, en d’autres termes, les mouvements simples et par ondes planes. Ajoutons que l’exponentielle caractéristique correspondante à un système quelconque d’intégrales élémentaires peut se déduire directement de l’équation caractéristique à laquelle on parvient en éliminant entre les équations données toutes les inconnues, à l’exception d’une seule.

Concevons maintenant que, dans un système d’équations linéaires, les coefficients redeviennent périodiques, mais diffèrent peu de leurs valeurs moyennes. Après avoir développé ces coefficients en séries ordonnées suivant les puissances ascendantes et descendantes des exponentielles trigonométriques ci-dessus mentionnées, on pourra substituer aux inconnues des développements de même forme, puis égaler entre eux dans les deux membres de chaque équation, les coefficients des puissances semblables de ces exponentielles. On obtiendra ainsi des équations auxiliaires qui seront encore linéaires, mais à coefficients constants, et qui serviront à déterminer les divers termes des développements des inconnues, ou plutôt les coefficients des exponentielles trigonométriques dans ces divers termes. Dans l’hypothèse admise, c’est-à-dire, lorsque les coefficients périodiques renfermés dans les équations données différeront peu de