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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 4.djvu/171

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quilibre d’un fil sollicité par une infinité de forces perpendiculaires à la direction, ou de forces parallèles entre elles ; l’équation la plus simple de la chainette. La loi d’une machine nouvelle, nommée le genou, et qui paraît assez ingénieuse pour être admise dans les éléments ; enfin une solution directe de cet ancien paradoxe que présente la balance de Roberval, et qu’on étend à d’autres machines semblables, fournies par la réunion de deux leviers quelconques ou de deux tours et même de deux vis égales et parallèles.

Quant au Mémoire sur la comparaison des moments et des aires, on a cru devoir le conserver à-peu-près tel qu’il a été lu pour la première fois à l’Académie ; mais il est bon d’observer que ce Mémoire déjà si simple aurait pu se réduire et se simplifier beaucoup plus par des moyens que l’auteur indique ; il a voulu laisser subsister encore d’anciens énoncés et ne pas trop s’éloigner des expressions qu’on trouve dans les autres ouvrages. Il a cru que cette manière de présenter les choses, sans nuire à la clarté du Mémoire, serait pour quelques lecteurs une transition instructive de l’ancienne méthode à la nouvelle, et qu’elle était surtout propre à recommander la théorie des couples, par cette facilité avec laquelle on expose, comme une suite d’évidents corollaires, ce qui formait auparavant de belles et importantes propositions de mécanique, qui avaient paru fort difficiles à découvrir.