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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 4.djvu/184

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Sopra i principi fundamentali della teoria delle funzioni analitiche di La Grange, Memorie due di Acatino San-Martino. Commissaires : MM. Le Gendre, Arago, et Maurice, rapporteur.

On n’a peut-être pas oublié qu’en 1812 un étranger imagina de publier une réfutation de la Théorie des fonctions de La Grange. Mais au travers de tous les termes d’école dont le critique avait enveloppé ses volumineuses objections, il fut facile de s’assurer qu’elles étaient dépourvues de tout fondement. Mais si cette prétendue réfutation fit si peu de bruit chez nous, et n’y produisit aucun effet, il paraît qu’il n’en a pas été de même partout ailleurs, et nous apprenons, par les Mémoires de M. San-Martino, que certains géomètres écrivirent dans les journaux d’Italie, en y soutenant les principes du critique. En homme imbu des saines doctrines qu’il professe avec distinction, à Catane en Sicile, M. San-Martino prit la plume pour en raffermir les fondements qu’on cherchait à ébranler par des subtilités qui avaient séduit quelques lecteurs ; c’est ce qu’il a cherché à faire dans les deux Mémoires qu’il a transmis à l’Académie. Dans le premier, il se propose d’établir le théorème de La Grange sur une base inébranlable ; dans le second, d’en déduire les principes du calcul différentiel ; et dans l’un et dans l’autre, de montrer la futilité des objections élevées, tant contre le théorème lui-même et sa démonstration, que contre les déductions qu’on en a tirées. Les Mémoires du savant professeur de Catane se distinguent bien plus par la logique sévère qui l’a dirigé, que par des traits positifs d’invention,