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CXXXVJ HISTOIRE DE L’ACADÉMIE,

comme les tubercules quadri jumeaux les lobes antérieurs solides ne pouvaient alors être regardés que comme des, nœuds des nerfs olfactifs ; quant aux tubercules inférieurs, leur position étant semblable à celle qu’occupent dans les oiseaux deux lobes creux que Ton croyait analogues des couches optiques, il était tout simple qu’on leur donnât le A,

même nom.

Mais MM. Gall et Spurzheim, ainsi que nous l’avons dit dans notre Histoire de 1808 ayant fait voir que les racines des nerfs optiques s’étendent jusque dans les tubercules quâdrijumeaux, établirent que les lobes inférieurs et creux des oiseaux sont les analogues de ces tubercules et non pas des couches’dites optiques qui existent aussi dans les oiseaux indépendamment des lobes en question : on devait naturellement appliquer cette manière de voir aux poissons ; et c’est t ce qu’a cherché à faire M. Apostoje Arzaky, médecin natif d’Épire dans sa thèse doctorale soutenue à Halle en 181 3. Trouvant que les, racines du nerf-optique des poissons s’épanouissent sur les lobes creux placés immédiatement devant le cervelet, il a considéré ces lobes comme- répondant aux tubercules quadrijumeaux, et il né lui est.resté pour correspondre aux hémisphères du cerveau que les lobes anté-rieurs et solides, nommés par d’autres nœuds du nerf olfactif. Dans cette manière de voir, les tubercules inférieurs ne pouvaient plus être que les analogues des éminences mamillaires.

M. Serre était arrivé de son côté alla même opinion, ainsi que nous l’avons dit en 1820, et l’a appuyée par de belles observations qui portent principalement sur la prompte Apparition et la grande proportion relative de ces tubereiafes