Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/150

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enveloppes par huit cordons longitudinaux se matière blanche ou mé<Mlam deux Supérieurs, deux inférieurs^ et deux latéraux de chaque, côté. Entre un supérieur’ et un latéral supérieur de chaque côté aboutissent ies racines supérieures ou dorsales des nerfs ; entre le latéral inférieur et l’inférieur, les : racines abdominales ou inférieures. Ces cordons arrivés dans le crâne se renflent, suivant lui, les inférieurs pour^former lès hémisphères du. cerveau les latéraux inférieurs pour former les lobes optiques ; Ies4atéraux supérieurs pour former le cervelet ; enfin les supérieurs pour former en s’éeartant les côtés du quatrième ventricule et les bandelettes qui les traversent dans les mammifères ou les tubercules qui y adhèrent dans les poissons ! Mais ces Jobes», ces renflements, en prenant plus d’énergie que les cordons avec lesquels ils se continuent, et en remplissant leurs fonctions avec plus de force, n’exercent pas pour cela des fonctions dune autre nature ; et M, Bailly croit que le tronçon de moelle qui traverse chacune des vertèbres -4e l’épine, contenant aussi une portion des huit cordons qui se continuent avec les lobes de l’encéphale, possède les mêmes facultés que l’encéphale lui-même, mais seulement dans un degré plus obscur, et que ce tronçon peut même devenir pour l’animal un organe ou un centre de perception et de volonté,

Pour appuyer cette opinion sur laquelle nous n’avons pas besoin de nous étendre plus au long, M. Bailly cherche surtout à montrer la continuité constante de ces. huit cordons avec les huit lobes en question et «te ressemblance : des nerfs du crâne avec ceux de l’épine, plus grande qu’on ne l’avait estimée jusqu’à lui. Ainsi il avait à trouver : aux