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ELECTRO-fiYNAMIQtîËS. 365

Ainsi, en supposant appliquées à chaque élément ds du contour s les forces que nous venons de déterminer on aura l’action qui résulte des attractions et répulsions des deux fluides magnétiques, répandus et fixés sur les deux assemblages de surfaces terminées par les deux contours s, s’. Mais ces forces appliquées aux éléments ds ne diffèrent, que par le signe de celles que nous avons obtenues page 3 1 1 pour l’action des deux circuits s, s’, en les supposant parcourus par des courants électriques, pourvu qu’on ait ^gg’LW, . Cette différence vient de ce que dans le calcul qui nous les a données, les- différentielles d’ ?, d’x, d^ ont été supposées de même signe que les différentielles d, dXid^ tandis qu’elles doivent être prises avec des signes contraires quand les deux courants se meuvent dans le même sens ; alors les forces produites par l’action mutuelle de ces courants sont précisément les mêmes que celles qui résultent de l’action des deux surfaces a sur les deux surfaces g et il est ainsi complètement démontré que l’action mutuelle de deux circuits solides et ; fermés, parcourus par des courants électriques, peut être remplacée par celle de deux assemblages composés chacun de surfaces ayant pour contours ces deux circuits, et sur lesquelles seraient fixées des molécules de fluide austral et de fluide boréal, s’attira nt et se repoussant suivant les droites qui les joignent, en raison inverse des carrés des distances. En combinant ce résultat avec cette conséquence rigoureuse du principe général de la conservation des forces vives, déjà rappelée plusieurs fois dans ce Mémoire, que

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