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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/346

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verture excrementitielle serait le vagin vers l’extrémité duquel s’ouvriraient les organes excrémentitiels, comme l’organe urinaire dans les animaux supérieurs. La preuve principale qu’il en donne, c’est qu’en injectant de la cire par l’orifice excrémentitiel du manteau, il a rempli les locules des lames branchiales, sans aller plus loin.

D’après cela, il doute beaucoup de l’existence des orifices des ovaires, comme MM. Bojanus, de Blainville, Prevost, etc., les ont vus ; et comme il n’a pu les apercevoir, il craint fort que ces orifices ne soient que deux plis qu’il a observés très-souvent au-dessous du point d’insertion des appendices labiaux.

Il ajoute qu’il a trouvé des œufs, non-seulement dans la paire externe de lames branchiales, mais encore dans l’interne et même dans les lobes du manteau.

Aristote. Histoire des animaux, liv. V, chap. xv, tome 1, p. 273, de la traduction française de Camus. Paris, 1783, 2 vol. in-4o.

Oppien. Halieuticon sive de piscatione, lib. v, interprete Laurentio Lippio Collensi. Argentorati, 1534, page 25.

Edente Joh. Gostlob Schneider. Argentorati, 1776, lib. I, vers 762 et suivans, que Schneider a traduits beaucoup plus clairement que Lippi, en ces termes :

Ostreae neque coitu neque parente procreantur, ac nimirùm omnia ex cœno nascuntur. Illorum enim neque femina, neque mas distinctus est, sed ejusdem naturæ sunt, atque adeò inter se similia ut non marem à femina internoscere possis.

Elien. De naturâ animalium. Lib. XVII, edente J. Gottlob Schneider. Lipsiæ, 1784, in-8o.