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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/492

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En comparant les quantités d’oxigène fournies par les différents oxides, on voit dans la première analyse que si on prend l’oxigène de la chaux pour unité, celui des autres bioxides réunis est à peu près et celui de la silice à peu près on a par conséquent assez sensiblement les rapports que l’on connaît dans les amphiboles. Cependant on remarque que la somme des quantités d’oxigène de la magnésie et de l’oxide de fer est un peu plus de trois fois l’oxigène de la chaux, et que l’oxigène de la silice est un peu plus de enfin l’alumine n’est pas employée dans cette comparaison.

Dans la seconde analyse, on voit qu’en prenant pour unité la somme des quantités d’oxigène fournies par les bioxides, l’oxigène de l’alumine se rapproche d’être et celui de la silice ce sont donc à peu près les rapports qui constituent l’épidote ; mais il manque de la silice, et surtout beaucoup d’alumine[1].

  1. Il n’est pas inutile de faire remarquer que j’ai adopté pour la composition de la silice, les données qui résultent des dernières recherches de M. Berzelius. J’ai admis pour le poids de l’atome de silicium, d’où il résulte que le poids de l’atome de silice doit être représenté par cet oxide renfermant atomes d’oxigène, et la composition en poids par
    Oxigène
    Silicium
    ––––––––––

    C’est d’après ces données que j’ai calculé les quantités d’oxigène que renferme la silice dans les différentes analyses.

    En adoptant ce changement, il en résulte que les différents silicates simples qui entrent dans la composition des minéraux ne sont plus tout-à-