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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/568

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et du bioxide, de fer, formerait le thallite. On voit, par cet exposé, que le calcul, suivant cette méthode, se complique de la recherche préalable des quantités de silice correspondantes à certaines portions qu’il faut avoir d’abord fixées ; sans cette recherche, il serait : impossible de rien faire régulièrement, et l’on ne pourrait arriver au résultat qu’après beaucoup de tâtonnement. Il résulte de là, comme nous l’avons déjà dit, que le calcul où l’on prend pour base les quantités numériques fournies par l’analyse, est réellement moins simple que celui où l’on part : les quantités d’oxigène correspondantes aux diverses matières extraites par l’analyse.

IVe Cas. – Analyse renfermant des composés de même base, ou de bases isomorphes, d’ordres différents.

Ces sortes de complications doivent être extrêmement fréquentes dans la nature ; plusieurs de nos analyses en offrent des exemples, et il n’y a pas de doute que l’attention une fois éveillée sur ce point, on en découvrira beaucoup d’autres. La méthode qui est applicable à ce cas n’est pas tout-à-fait aussi simple que celle dont nous venons de faire usage ; mais elle ne sort pas heureusement des plus simples éléments d’algèbre, qu’il n’est pas permis aujourd’hui d’ignorer.

Les corps dont il s’agit ici devant renfermer des combinaisons d’ordres différent, s, le problème qu’on a à résoudre consiste à partager la quantité de chacun des corps trouvés par l’analyse, ou bien les nombres atomiques correspondants, ou enfin les quantités d’oxigènes, si ce sont des oxides, en diverses portions, de manière à avoir autant de séries de nombres que l’on suppose de corps différents mélangés, et