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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/643

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équations :

(3)

en supprimant le facteur commun à tous leurs termes.

Elles sont, comme on voit, les mêmes que si l’on eût supposé les dimensions du parallélépipède infiniment petites ; hypothèse qui n’aurait pu convenir à un corps formé de molécules qui ne sont pas contiguës. Il est même nécessaire que ces dimensions soient de très-grands multiples du rayon d’activité des molécules, afin que l’on puisse négliger, par rapport à l’action entière du corps sur chaque face, la partie qui répond aux points dont les distances aux arètes sont moindres que ce rayon : sans cela, cette partie influerait sur les composantes relatives à deux faces adjacentes, et l’on ne pourrait plus employer dans les équations (3), les valeurs de etc., précédemment calculées.

(9) L’équilibre du parallélépipède exige encore que l’on ait égard aux moments des forces qui le sollicitent ; et les sommes de leurs composantes étant déjà nulles suivant trois axes rectangulaires, on pourra rapporter leurs moments à tels axes que l’on voudra : nous prendrons pour ces axes, trois droites menées par le point parallèlement aux axes des Il est évident qu’alors les moments des forces données qui agissent sur tous les points du parallélépipède seront des quantités du quatrième ordre par rapport à ses dimensions, et devront, par conséquent, être négligés. Il n’en sera