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ARNOLD TAM BUCSOL. gS

Érasme et Polydore Vieillie parlent de lui ; outre son épitapbe, qui est dans Corrozet, voici une pièce que j’ai lue sur un côté du tombeau :

ChristCy sains hominumy meritorum aequissime censor^ Servulus ecce tuus^ pro camis lege solutus^ Dormit et exspectat quo mentem examine verses. Peccaviy miserere j nec horrida pende flagella CriminibuSj tua sum factura perennis imago. Quod facit humanum tettus vorat ; accipe san[c\tam Effigiemj rex magne^ tuam^ quampercupit hostis. Tu vitam et mores^ tu mentis condita nosti^ Omnia sunt in spe, tantum miserere Gaguino.

Sous la galerie du couvent, à droite en sortant de Téglise, se trouve, élevé de deux pieds au-dessus du sol, le tombeau de Fran- çois Baudouin *, jurisconsulte, avec une épitaphe qui est dans mon recueil. Voici un dessin des armes de chacune des quatre faces.

fDessin.)

Tout près, sur le sol, on lit Tépitaphede Jean de Sacrobosco’, astrologue d’une époque bien arriérée, mais cependant assez savant, et son ouvrage sur la sphère a de la valeur. Ces vers qu’on lui attribue à lui-même sont dignes de son temps, ils sont accom- pagnés d’une sphère ; on les trouvera dans mon épitaphier.

ï4 août. — J*ai visité la Cité qui communique avec TUniver- sité et la ville par quatre ponts, le Petit- Pont, le pont Notre-Dame, le pont Saint-Michel et le Pont-au-Change. Tout près de ce der- nier est un autre pont en bois, oîi Teau du fleuve fait tourner des

1. L’épitaphe de François Baudoin est rapportée par Miilin, t. III, notice n* zzxii, p. 33 : c Gujaci, Balduinus h)c jacet, hoc tecum reputa et yale. Mortuîa vobis jurisprudentiam corripîet gravis sopor. Franciscus Balduinus jurisconsuitua obiit anno aetatia auae 53, 9 calend. novemb., anno a partu Virginia iSyS. Papirius Maasonus jurisconaultua, Balduini auditor, tumulum posuit. 1

2. L’épi taphe de Jean de Holywood, gravée sur une tombe du cloître avec une sphère, est donnée par Corroret (op. cit, ^ éd. 1386, fol. 95 v«), par Chy- trée (op. ciLf éd. 1594, p. 709) et par Miilin {Antiquités, t. III, n* zzxii, p. 3a) :

De Sacro Bosco, qui compotista, Joatmes Tempora diMCrevit jacet hic^ a tempore raptug ; Temporg qui nqueris memor esto quod nwritris. Si miser es, phra, miserans pro me, prtcor ora.


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