PARIS et de François V’* ; ils sont ornés de leurs statues et de sculptures qui représentent leurs victoires et leurs guerres. L’épitaphe de François P’, gravée sur son tombeau, a été savamment composée par Bèze ; celle de Louise, mère de François P’*, est dans les poésies de Bourbon. Franciscus Bonadus, à propos de Dagobert, parle de Téglise de Saint- Denis en ces termes : Ceu modo templa tenet Dionisius aurea mystes, Mausolea mihi, et quae stnixi busta futuris Regibus a Domino delubra dicata loquuntur^ etc.’. (Dessin de la colonne du cardinal de Bourbon.) Dans le pourtour du chœur, non loin du tombeau de Louis XII, se trouve la colonne de porphyre du cardinal de Bourbon’* ; la base est de marbre blanc, le chapiteau est en partie de marbre noir ; elle est aussi haute que les colonnes de l’église. Juste. (Palustre, là Renaissance en France, II, p. 87-98 ; de Guilheimy, VAhhaye de Saint-Denis, 2* éd., p. 66-72 ; cf. une gravure dans Rabel, fol. 71 v«, et une planche dans Palustre, loc, cit, ) Sur les envois au musée des Augustins de 179$ à 1795, voir Arch, du musée des Monuments fran^ çais, II, p. 106, 228-229, et sur les restitutions faites à Saint-Denis en 1816 et 1817, voir Ibid.^ III, p. 241, 287. 1 . Le tombeau de François I* et de Claude de France est l’un des plus beaux de ceux qui furent élevés à Saint-Denis ; il a été construit sous la direction de Philibert Delorme ; Jean Goujon, Germain Pilon, Pierre Bontems et d’autres ont travaillé à sa décoration ; les batailles de Marignan et de Cérisoles ont fourni le sujet des bas-reltefe. (Palustre, la Renaissance en France, II, p. 98-108 ; de Guilhermy, l’Abbaye de SainUDenis, 2* éd., p. 91-98 ; dessin dans Rabel, fol. 60 v*.) Sur le transport de fragments de ce tombeau au musée des Grands-Augustin s en 1794, voir les Arch. du musée des Monuments français, II, 1 18-120, i39, 149, i5i, 178. 2. Diaprés Millet, le corps de Louise de Savoie reposait dans le caveau du monument de François I*’, sous le mausolée de son fils. Voir dans Millet (p. 386) Pinscription que portait son cercueil. 3. Anacephaleoses, Parisiis, 1643, in-8*, p. 12. 4. Louis de Bourbon, évéque de Laon, archevêque de Sens, premier abbé commendataire de Saint-Denis, mort en ibb^. Son corps fut déposé dans la cathédrale de Laon et son cœur à Saint-Denis. La colonne de jaspe qui y fut élevée en son honneur était surmontée d’un chapiteau portant une statue. CeUe statue, qui figure dans le dessin de Van Buchel, et qui représentait le prélat agenouillé, n’existait probablement déjà plus en 1796. Lenoir ne parle que de la colonne et du chapiteau. (Archives du musée des Monuments français, II, p. 23 1.) Lors de la restitution à Saint-Denis, en 1817, le chapiteau portait un vase. {Ibid, , p. 241.} PAR
