Page:Mémoires de la société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, 26.djvu/168

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DESCRIPTION DE PARIS texte ^ C’est là qu’est la statue mortuaire de Frédégonde, l’horrible femme de Chilpéric, dont parle longuement Gaguin, elle se trouve dans le chœur, sur la gauche, elle est en pierre jadis peinte, aujourd’hui très attaquée par le temps. Non loin est le tombeau de Chilpéric dont je prends aussi un croquis ; il porte la main à sa gorge comme pour montrer qu’il a été tué par sa femme adultère’, ce que Bonadus a traduit par ces vers : Qui Lapithas domui^ pellex et adultéra vicit Me uxor^ Landericae regno mihique ipse noces ; Perpaucos habeat extremis rébus amicos^ Qui sprevere mite consortium vult ratio^. (Dessin. Rex Chilpericus tegitur hoc lapide.) Sur le mur on lit cette épitaphe : Ecclesiae spéculum^ patriae vigor, ara reorum^ Et pater w, medicus^ pastor amorque gregis ; GermanuSf virtute^ fide^ corde^ ore beatus^ Came tenet tumulum, mentis honore polum. Vir^ cuidura nihil nocuerunt fata sepulcri Vivit enim nam mors, quem tulit, ipsa timet. Crevit adhuc potiusjustus post funera, nam qui Fictile vas fuerat gemma superba micat^ etc. Des acteurs comiques italiens ont commencé à jouer chaque jour dans le faubourg Saint-Germain des comédies facétieuses ; leur société a pris le nom de Racolti* ; l’acteur principal et préféré a été d’abord Arlequin, Jacquin lui a succédé. 1. Éd. i586, fol. 17 et suîv. 2. Sur Saint-Germain-des-Prés, voir dom Bouillait. Les tombeaux des rois mérovingiens et de Frédégonde ont été reproduits par Lenoir, Statis* tique monumentale, pi. I et suiv., Explication, p. 71 et suiv., et par Berty et Tisserand, Topographie historique du vieux Paris. Région du faubourg Saint-Germain^ p. 97-129 ; cf. sur les fouilles faites avant la Révolution une note dans le ms. fr. 8220, fol. 402, et sur le transfert à Saint-Denis, Mém, de l’institut. Sciences morales, II, p. 634. 3. Anacephaleoses. Parisiis, i543, in-8*, fol. 10 v*. 4. 11 vint des comédiens italiens à Paris et à la cour dès le temps de François I*% mais c’est seulement à partir de Charles IX qu’il y eut des troupes italiennes, à proprement parler, venues surtout de Mantoue et dePAR