Page:Mémoires de la société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, 26.djvu/266

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

de quatre autres moins grandes pour « rincer les bateaux blessés. » Notons aussi une machine en bois de charpente pour nettoyer la rivière garnie de ses fers et de sa roue ferrée^ quatre machines à collets de cuivre pour Tarrosement des cours et^ parmi d’autres engins servant aux travaux de voirie, un rouleau de bois de charpente « pour aplanir et unir les terres. » Il y avait aussi sous Tun des hangars soixante-cinq chaînes de différentes longueurs provenant des coins des rues de Paris. Ces chaînes, qui avaient autrefois servi pour la défense et la sécurité du bourgeois, notaient plus employées que pour maintenir la foule lors du passage de certaines processions, telles que celles de r Assomption et de l’anniversaire de la reddition de la ville à Tautorité de Henri IV. Les quartiniers recevaient Tordre de les faire tendre, principalement à l’issue des rues étroites de la Cité^ Les canons que la ville renfermait dans son arsenal de la rue de la Mortellerie^ avaient désormais une destination aussi pacifique et aussi joyeuse. Ils étaient uniquement tirés au bas de la place.de Grève^ouduquai des Orfèvres pour témoigner de l’allé rable sur le privilège d*une machine à remonter les bateaux approuvée par TAcadémie des sciences. (Ârch. nat.) Ces opérations étaient coûteuses* En 1750, la ville paya 6, 406 1. c pour débader les glaces et 1, 800 1. pour retirer dessous un pont un bateau chargé de pierres de Saint-Leu. » (Comptes de 1740, ch. 40.) 1. Le 8 août 1739, ordre est donné aux quartiniers de faire tendre les chaînes… pour la procession du i5. Les dnquanteniecs et dixainiers devront se trouver aux endroits où les chaînes seront tendues pour les fiaire baisser lorsque Messieurs des cours souveraines passeront et les faire relever.*. (Arch. nat, , H. i858, fol. 249 v*.) — A un quartinier pour les chaînes qu’il a fait tendre le jour de l’Assomption de 1740 et 174I1 5o 1. (Ibid., Comptes, ch. 67.) 2. Par décision du 20 août 1784 on construisit, rue de la Mortellerie, sur remplacement du magasin des canons, une maison dont le rez-de-chaussée fut destiné aux canons et le surplus au logement du maître général des bâtiments de la ville. (Arch. nat., H. i835.) 3. Ils étaient tirés sur le bord de la rivière, dans une partie de la place de Grève, indiquée sur un plan manuscrit de 1769, sous la désignation de c place basse dite des Canons. » Cette place basse s’étendait presque jusqu’à rhôtel de ville, et la chaussée du quai Le Peletier la bordait à angle droit pour arriver à la place que le plan désigne sous le nom de place de THôtel-de- ville. (Arch. nat., Q} 1247.) ^^^^ P^^^^ ^^^^ ^^ ^^^ttement indiquée dans le plan de Turgot et dans un tableau représentant rhôtel de ville et la place de Grève, peint par Raguenet en 175 1, et conservé au musée Carnavalet.ET l’inventaire DE