Page:Mémoires de la société géologique de France - 1re série - 1 - 1833-1834.djvu/336

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et le porphyre sur le micaschiste, ou le calcaire et le schiste sur le porphyre. (Voy. pl. 17, fig. 17 et 21.)

Un calcaire très cristallin est quelquefois traversé de filons aurifères.

La vallée d’Ambra, au-dessus de la galerie de Joseph, coupe à angle droit une succession intéressante de micaschiste, de porphyre, de calcaire, de porphyre amphibolique, d’agglomérat composé de fragmens de micaschiste et de porphyre, et ensuite des agrégats d’apparence trachytique.

Dans un autre vallon plus à l’est, on trouve des alternats de quarzite, de micaschiste (?), de diorite et de roches amphiboliques, couches courant de l’est à l’ouest. Au-dessus s’élève le mont Kolczu-Lui-Lazer composé de roches feldspathiques grises, à cristaux d’amphibole et d’apparence trachytique.

En remontant d’Offenbanya la vallée de l’Aranyos vers Lupsa, l’on rencontre successivement du micaschiste avec des bancs de calcaire et de porphyre, dit porphyre, du calcaire (Muntsel), du micaschiste, du porphyre, du calcaire, du micaschiste et du schiste argileux.

En montant dans la vallée de Wintzi, on suit les couches de micaschiste pour arriver au calcaire blanc qui lui paraît superposé d’une manière non conforme, ensuite on rencontre du micaschiste et un granit grossier ou fin en partie schorlifère. Plus haut viennent des schistes arénacés et des roches porphyriques à apparences basaltoïdes ; au pied du Szamini il n’y a que du grès carpathique ordinaire, qui s’étend jusqu’au-delà de Regnilassa en formant de hautes montagnes.

En considérant les montagnes aux environs de Zalathna, on voit que celles de Vulkoy s’étendent par Isbite, Gyalu-Mare, Grohass, Teritsel, Stanirsa, Bukuresty aux montagnes de Czetras près de Nagyag.

La continuation de cette chaîne vers Vorespatak est indiquée par la configuration du pays et l’analogie des roches. (Voy. la coupe pl. 17, fig. 23.)

Entre Karlsburg et Maros-Ujvar, on voit rarement le grès carpathique ressortir sous les alluvions ; à Vincz, il incline au nord-est.

Les mines de sel de Maros-Ujvar sont au pied d’une série de collines couvertes d’argile, et à 130 pas de la rivière de Maros. Les couches de sel ont une étendue inconnue, et ne sont couvertes que de gravier alluvial. On a reconnu le sel des deux côtés du Maros, et on dit que, près des collines, il se mêle d’argile. Dans les environs de la route, entre ce lieu et Thorda, il y a des agrégats trachytico-ponceux fins, comme à Bilak près de Bistritz.

À une lieue à l’ouest de Thorda, passe la chaîne du calcaire secondaire récent de Toroczko. Près de Thorda, il y a une roche agrégée, verdâtre, singulière, à petits filons de calcédoine, qui est couverte d’un calcaire bréchoïde stratifié ; elle reparaît sur le haut d’une colline voisine, et passe à une roche porphyrique. À côté d’elle, il y a des marnes jaunes, du grès et du gypse blanc. En redescendant sur la pente opposée de la colline, on retrouve le même calcaire coquilliers polypiers,