Page:Mémoires et compte-rendu des travaux de la Société des Ingénieurs Civils de France, avril 1905.djvu/117

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

BIBLIOGRAPHIE




Ire SECTION

Les irrigations en Égypte, par J. Barois[1].

Dans cet ouvrage documenté et très complet, M. J. Barois, Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées et Directeur français des Chemins de fer Égyptiens de l’État, passe en revue successivement tous les procédés employés en Égypte pour augmenter la fertilité du sol dans les parties qui peuvent être irriguées par le Nil.

Après un coup d’œil général sur l’Égypte et son sol, ainsi que sur le Nil, il entreprend l’étude détaillée de tous les procédés généraux de l’arrosage par inondation et la description des bassins d’inondation, puis il aborde l’examen technique et complet de tous les procédés généraux pratiqués en Égypte. Des chapitres traitent de la description générale des canaux d’irrigation, du drainage et de l’assainissement des terres, de l’emmagasinement des eaux de la crue du Nil et extension de l’irrigation, de l’élévation mécanique des eaux d’arrosage, des digues et canaux.

L’ouvrage se termine par la description de quelques ouvrages d’art et l’exposé de l’organisation administrative et législative du Service des irrigations, puis quelques notes sur l’Agriculture et le développement agricole de l’Égypte.

Des cartes et des dessins très complets, avec des gravures, permettent de mieux se rendre compte des travaux décrits. C’est un ouvrage fort intéressant à consulter par toutes les personnes s’occupant des questions coloniales agricoles, principalement en vue de l’application des procédés décrits aux grands fleuves de nos colonies

F. T. S.



Projet d’un Canal de Panama,
par Lindon W. Bates C. E.[2].

Après avoir rappelé très succinctement les projets déjà élaborés, l’auteur déclare que le sien est entièrement nouveau et totalement différent des précédents. D’après lui le canal doit être une entreprise commerciale dont le Gouvernement fédéral serait un des bailleurs de fonds. Le capital total nécessaire serait de 230 millions de dollars, dont 145 millions pour la construction, le reste pour le rachat de la Compagnie du canal de Panama et du chemin de fer de l’isthme, l’acquisition du terrain, les intérêts, etc. La période de construction durerait de dix à

  1. in 8o, 285 x 190 de IV-386 p. avec 87 fig. et 17 pl., Paris, Ch.  Béranger, 4904. Prix, broché : 30 f.
  2. in 8o, 285 x 215 de 38 p. avec 5 pl., 1905.