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LA SAISIE
maigre. Un petit enfant s’accrochait aux loques de sa jupe. Deux autres s’avancèrent sur le pas de la porte ; ils étaient ravagés de teigne, avec des ventres énormes et des membres en fil de fer.
« Je m’approchai, hésitant un peu : était-ce bien cette femme, qu’on avait appelée Bonnefemme Zaza ? Elle n’était pas très vieille : quarante ans peut-être, mais bien usée ; quand même, ce n’était vraiment pas une « bonnefemme ! »
« Je l’interpellai :
« — Elisa Rapin ?
« Elle fit un petit signe affirmatif. Alors, moi :
« — Voilà, ma fille ; vous devez au Gouvernement de l’argent ; euh ! beaucoup d’argent.
« Après un regard à mes documents, je précisai :
« — Vingt-sept roupies et vingt-cinq sous ; comme vous ne voulez pas payer,
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