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FURCY

min du Camp Yoloff… Mercredi, jeudi, ce serait trop tard, sûrement… Beaucoup trop tard ! Louisa n’aurait pas ses jolis bas roses…

Alors, à quoi ça servait-il à Furcy, d’avoir vendu la dame-jeanne d’Upersile, d’avoir sacrifié la relique longtemps oubliée, mais qui, tout d’un coup au long de cette dernière nuit, lui était redevenue si précieuse ? Il lui semblait maintenant que c’était la seule chose à quoi il tenait encore. Et voilà qu’il Tavait perdue, bêtement perdue, pour rien !

Qu’est-ce qu’il allait faire ? Qu’est-ce qu’il allait devenir ? Ce qu’il éprouvait, en son vieux cœur naïf, était-ce du chagrin ? était-ce du remords ? — Des deux, peut-être…

Louisa mourrait sans avoir eu ses bas roses. Et la dame-jeanne était vendue — la dame-jeanne d’Upersile…

Ah ! malheur !

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