Page:Mérimée - Lettres à une autre inconnue, 1875.djvu/57

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sions dans la dissonance et de s’oublier.

L’irréligion était à cet endroit son côté faible, son véritable Noli me tangere. Ne lui arriva-t-il pas une fois, chez la comtesse de B…, de raconter plaisamment, en sucrant sa tasse de thé, comme quoi il n’avait jamais été baptisé ; drôlerie qui n’égaya personne et dont l’auteur ne remporta pas même un succès d’estime. C’était le cas de se rappeler le mot du prince de Ligne à propos du grand Frédéric : « Je trouvai qu’il mettait un peu trop de prix à sa damnation et s’en vantait trop. »

On me raconte aussi qu’un soir, à Fontainebleau, quelqu’un félicitant l’impéra-