Page:Mérimée - Lettres à une autre inconnue, 1875.djvu/94

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prince de M… maigrit et pâlit ; M. de G… engraisse et rougit. L’un et l’autre semblent très-gênés dans leurs vêtements. La princesse de Metternich est, au contraire, toute grâce et toute amabilité. Seulement, elle s’est jetée dans la peinture, j’entends la Samojivopistvo[1] ; et comme cette science a fait des progrès ! Elle a des lèvres d’une couleur de feu ravissante, avec lesquelles on peut boire du thé sans les laisser sur la tasse.

Il paraît qu’il n’y aura pas de Fontainebleau cette année. C’est encore là un nouveau tour de M. de Bismarck. Quelques-uns disent que l’empereur ira dans quelques

  1. La peinture de soi-même.