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AVIS
DE L’ÉDITEUR


Le Livre de l’Exposition de la Doctrine Chrétienne est connu par plusieurs éditions qui en ont été faites, tant au dedans qu’au dehors du Royaume ; l’Auteur touché de l’accueil favorable que le Public a fait à son Ouvrage depuis qu’il a commencé à paroître, a travaillé de nouveau à le perfectionner ; & ceux qui prendront la peine de comparer l’Edition que nous donnons, avec celles qui l’ont précédée, sauront bon gré à cet Auteur de son nouveau travail, & à nous, du soin que nous avons pris de mettre les fidelles en état d’en profiter.

Nous ne doutons pas que la lecture de l’Avertissement fuiyant ne donne aux Lecteurs Chrétiens une idée plus avantageuse que jamais d’un Ouvrage dont le célèbre M. Rollin peut être appellé le Pere, puisqu’il a été composé dans ses principes & d’après ses instructions.

Ceux qui savent que l’Exposition, dès qu’elle a vu le jour, a été attaquée avec fureur par quelques écrivains anonymes, feront assurément très-édifié de la modération avec laquelle M. M. répond dans cet avertissement, fans presque qu’il y paroisse j aux accusations d’erreurs & de blasphèmes que ces écrivains Ont osé intenter contre lui & contre son Livre.

Enfin, c’est une chose, à notre avis, très-digne de remarque (& nous ne devons pas la laisser ignorer au Public) qu’un de ces censeurs, qui ne craint pas de prêter à M. M. les intentions les plus sinistres, & qui voit une foule d’erreurs répandues dans son Livre, a néanmoins laissé échapper, comme malgré lui, un témoignage fort honorable & au Livre & à l’Auteur, en avouant, au commencement de fa critique manuscrite, que l’Exposition est à plusieurs égards un des meilleurs Livres qui ayent jamais paru. Nous en laissons le jugement aux Lecteurs.

AVERTISSEMENT
Sur cette nouvelle Édition.


Quoiqu’ordinairement il importe peu au Public de connoître l’origine des ouvrages qu’on lui présente, on croit néanmoins que plusieurs Lecteurs ne seront point fâchés d’apprendre que celui-ci, de même que l’Abrégé de l’Histoire & de la Morale, de l’Ancien Testament, a été conçu, & a pris naissance dans l’Université de Paris, & dans un de ses plus célèbres Collèges.

I. Monsieur Coffin, qui est mort Principal du Collège de Beauvais, avoit