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CHAPITRE XVII

un précieux refuge pour les caravanes qui y sont souvent bloquées par les neiges pendant des semaines.

C’est de ce khân que le Nimroud-Dagh se présente sous ses aspects les plus majestueux ; on le voit de profil ; ses pentes sont abruptes et déchiquetées ; il n’a plus rien de ces formes lourdes et écrasées que présente son versant Est.

On compte environ une heure de marche entre Bache-Khân et le second khân dont la construction est à peu près la même, sauf qu’il ne contient pas de cheminées.

Ici commence la vallée de Bitlis ; le torrent y roule entre des roches basaltiques ; une heure encore et nous touchons un troisième khân, bâti sur le bord de la rivière. Plus loin, un tronçon de route carrossable annonce le voisinage de Bitlis ; elle passe sur des couches de roches volcaniques toutes noires et d’une remarquable sonorité. Des ponts à peine construits et déjà menaçant ruine, franchissent les ravins ; enfin, voici Bitlis !



Kiamantcha kurde.