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VANNIQUES OU ARMÉNIAQUES

(c’est-à-dire le monastère rougeâtre) ; ce couvent est certainement le même que le Kaminwan de Rassam. La pierre n’était plus dans un mur, mais déposée à terre, à droite, le long de l’entrée qui donne accès dans la cour du couvent. L’inscription se compose de sept lignes bien conservées ; la pierre malheureusement n’est qu’un fragment. Publiée et traduite pour la première fois par M. Sayce d’après l’estampage de Rassam. J’en ai pris moi-même une copie, et mon compagnon en a pris une excellente photographie[1].

VIII.

À Schouchantz aussi, et également au monastère de Garmirvor, Schulz dit avoir vu cette inscription dans la cour de l’église de Schouchantz. L’église de Schouchantz n’est probablement autre que celle du monastère. Quant à nous, nous l’avons vue sur une pierre qui fait partie de la maçonnerie du mur du couvent, à l’extérieur et à droite de l’entrée. Layard l’avait vue aussi au monastère de Kormawor (ou Garmirvor) sur une pierre noire, dans le mur. Elle a 4 lignes.

Copiée et publiée par Schulz (no xxiv). Copiée de nouveau par Layard, publiée et traduite par M. Sayce d’après un estampage de Rassam. J’en ai pris une copie moi aussi.

IX.

À Schouchantz, au monastère de Karemvor (Garmirvor ?) autour d’une pierre plate et ronde. Trois lignes très mutilées.

Publiée et traduite pour la première fois par M. Sayce d’après un estampage de Rassam.

X.

À Sighkeh, village arménien sur la limite orientale des jardins de Van. Sur une pierre longue qui soutient un banc de terre, sous le porche de l’église, à droite. 8 lignes assez mutilées.

Publiée et traduite par M. Sayce d’après un estampage de Rassam ; copiée aussi par moi.

XI.

Même village et même église ; sur une pierre qui forme le bas du chambranle de droite de la porte qui donne accès à la cour de l’église. Cinq lignes assez bien conservées.

Publiée et traduite par M. Sayce d’après un estampage de Rassam. Je l’ai copiée moi aussi.


  1. Deyrolle parle d’une inscription bien conservée qu’il a vue encastrée dans le mur d’un moulin, à vingt pas du couvent ; c’est apparemment notre inscription qui aura ensuite été transportée au couvent.