Page:Machado de Assis - Mémoires posthumes de Bras Cubas.djvu/352

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pente est dangereuse. Mais après tout, j’écris mes mémoires et non les tiens, paisible lecteur. Auprès de la gracieuse demoiselle, je me sentais en proie à une sensation double et indéfinissable. Elle exprimait parfaitement la dualité de Pascal : l’ange et la bête, à cette différence près que le janséniste n’admettait point la dualité des deux natures, tandis qu’ici, elles ne faisaient qu’un : l’ange qui disait des choses célestes, la bête qui… Non, décidément, je supprime ce chapitre.