Page:Machado de Assis - Mémoires posthumes de Bras Cubas.djvu/355

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ta frivolité, de ton indifférence ou de ton agitation !… Chaînes fragiles, je vous rompais d’un geste de Gulliver. Il est banal d’aller songer dans un ermitage. Le voluptueux s’isole au milieu d’un océan de gestes et de paroles de passions nerveuses et tendues. Il y décrète son absence, son indifférence, son inaccessibilité. Qu’importe que l’on dise lorsqu’il revient à lui, c’est-à-dire aux autres, qu’il tombe du monde de la lune ? Qu’est-il après tout, ce monde lumineux et caché de notre cerveau, sinon l’affirmation dédaigneuse de notre liberté spirituelle ? Vive Dieu ! voilà une fin de chapitre.