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LE DIT DOU LYON' I()3

Que qui rent le mal pour le bien,

Que c'est uns horribles péchiez 972 Pour ceaus qui en sont entechiez. »

Einsi prouvoient par raison

Qu'elles faisoient desraison,

Quant ami n'estoient clamé, 976 Mais plus encor, très bien amé,

Et si proposoient leurs cas

Qu'en parlement n'a advocas

Qui sceiist maintenir son droit 980 Plus sagement ne plus a droit.

Si leur disoient tant de ruses,

Tant de fatras, tant de babuses,

Que maintes fois, par tels escoles, 984 Tenoit on les dames pour foies ;

Car de tels gens tuit ou pluseur

N'estoient fors que droit ruseur,

Pleins de fausseté, car leurs fais 988 Estoit a leur dis contrefais.

S'en y avoit d'autre manière

Qui estoient simple de cbiere,

Po emparlé, souple et taisant, 992 Et qui n'aloient pas faisant

Tels rlatemens, teles chipoes,

N'en leurs prières teles moes ;

Einsois leur failloit recoper 996 Leurs paroles et sincoper

Par grans souspirs, acompaingniés

97 j> C preuoie — 976 M M. plus encor trop plus ame — 977 K cil — 978 C Quouc p. ne a. — 979 C leur — 982 C et tant dabuses; K babures — 983 K Qui — 985 /•-' tel gent; FB t. ont pi. — 986 droit manque dans BEK ; CE que ruseeur (C rusceurs)

— 988 A dit — 989 C rauoit — 990 MK estoient de simple chiere

— 991 K simple taisant — 992 E datant — 99H C cypoes — 994 C Ne — 995 FK faisoit.

Tome II. i3

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