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vent fâcheuses, jusqu’à l’état actuel, que nous voyons aujourd’hui. Ce serait mieux, et aurait une autorité plus justifiée que n’importe quel travail personnel bâclé sur des données qui ne peuvent être prises qu’à l’unique source. Et le plus heureux, c’est quand on l’avoue, ou quand le continuateur, gêné par quelque problème, — j’en puis parler savamment, — ne remplace pas ces certitudes par de faciles et néfastes hypothèses ; — le tout noyé d’inutile littérature. Le salut, c’est de ne pas perdre de vue le fidèle et honnête guide que nous avons là. On conserverait ainsi, et l’on rajeunirait le souvenir d’un incomparable passé. Peut-être même faut-il se hâter, — de peur qu’il n’y ait bientôt plus rien à décrire ! Or il faudrait que ce catalogue eût la force d’une revendication, et d’une préservation. À l’œuvre ! Une œuvre pareille réunirait, dès l’abord, dès la seule annonce, un nombre suffisant de souscriptions de l’État, de la Ville, et des Lettrés d’ici, et d’ailleurs. Cela ne fait nul doute !

Peut-être verra-t-on une ironie — mais que cette pensée est loin ! — dans le fait que cet Hommage au Père Dan va se trouver