Page:Maeterlinck - Serres chaudes, 1912.djvu/59

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Ronde d’ennui

Je chante les pâles ballades
Des baisers perdus sans retour !
Sur l’herbe épaisse de l’amour
Je vois des noces de malades.

J’entends des voix dans mon sommeil
Si nonchalamment apparues !
Et des lys s’ouvrent en des rues
Sans étoiles et sans soleil.