Page:Maistre - Lettres à un gentilhomme russe sur l’Inquisition espagnole, 1846.djvu/198

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Voilà, monsieur le comte, ce que le roi a dit, et voilà ce qu’il s’est laissé dire. Je doute que jamais la candeur et la bonne foi aient agi d’une manière plus convaincante. Il me semble qu’il n’y ait pas moyen de soupçonner les intentions du monarque. Je m’en tiens là ; m’abstenant sévèrement de prononcer sur des actes douteux qu’un étranger, et surtout un étranger éloigné, n’a pas le droit de juger. Je remercie le roi de ce qu’il a promis, et je compte sur sa parole en fermant les yeux sur ce que je ne comprends pas. Quoi qu’il en puisse arriver, l’abus des anciennes institutions ne prouverait rien contre leur mérite essentiel, et toujours je soutiendrai que les nations ont tout à perdre en renversant leurs institutions antiques au lieu

    estos principios, no acabarìa jamàs si hubiese de expresar toda su gratitud y su jùbilo, etc. Recuerda (V.M.) la representaciòn olvidada en cortes de los estados del clero y nobleza ; y acaso V.M. medita, etc. 13 junio 1814. (Gazeta de Madrid del Martes 14 de junio de 1814, n° 85, pag. 650.)