Page:Maistre - Lettres à un gentilhomme russe sur l’Inquisition espagnole, 1846.djvu/24

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contre eux des mesures sévères. En 1391, ils se soulevèrent, et l’on en fit un grand carnage. Le danger croissant tous les jours, Ferdinand-le-catholique n’imagina, pour sauver l’Espagne, rien de mieux que l’Inquisition. Isabelle y répugna d’abord, mais enfin son époux l’emporta, et Sixte IV expédia les bulles d’institution, en l’année 1478. (Ibid. pag. 27.)

Permettez, monsieur, qu’avant d’aller plus loin, je présente à vos réflexions une observation importante : Jamais les grands maux politiques, jamais surtout les attaques violentes portées contre le corps de l’état, ne peuvent être prévenues ou repoussées que par des moyens pareillement violents. Ceci est au rang des axiomes politiques les plus incontestables. Dans tous les dangers imaginables, tout se réduit à la formule romaine : Videant consules,

    guidas de la monarquìa era verdadamente un pueblo incluido in otro pueblo, etc. Ibid. pag. 33.