Page:Maizeroy – L’Amour qui saigne, 1882.djvu/170

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sion de dégoût que les autres se regardèrent, étonnés.

Et, jouant distraitement avec sa fourchette, Dodo — comme l’appelaient familièrement les drôlesses — reprit d’une voix lente :

— Non, quand même, pour me décider, cet estimable baron de Rothschild m’offrirait une demi-douzaine de millions ; quand même la comtesse Josiane, cette blonde entre les blondes, me laisserait une heure lui parler d’amour, je ne mangerais pas une écrevisse !

— Vieux type, va, fit Liline Ablette en appuyant sa jolie tête de bacchante sur l’épaule du poète.

Dodo la baisa sur les yeux, but à lampées gourmandes un verre de Château-Yquem et il continua, mo-