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STANCES.

Devient melancolique et sombre,
Quand il voit qu’un si long ennuy
Vous fait consumer pour une ombre
Ce que vous n’avez que pour luy.

S’il vous ressouvient du pouvoir
Que ses traits vous ont fait avoir,
Quand vos lumieres estoient calmes,
Permettez-luy de vous guerir,
Et ne differez point les palmes
Qu’il brusle de vous acquerir.

Le Temps, d’un insensible cours,
Nous porte à la fin de nos jours :
C’est à nostre sage conduite,
Sans murmurer de ce défaut,
De nous consoier de sa fuite
En le ménageant comme il faut.