Page:Malherbe - Œuvres poétiques de Malherbe, éd. Blanchemain, 1897.djvu/332

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mis dans le Cabinet satyrique une cruelle parodie de ce sonnet :

De toutes les laideurs Francine est la plus laide ;
C’est un œuvre où Nature a faict tous ses efforts,
Et tant de saletez habitent sur son corps
Que d’un retraict rempli les parfums il excède.

La clarté de son teinct du sublime procède,
Il la garde dedans et la porte dehors ;
Sa voix d’une grenouille imite les accords,
Et l’art n’y peut jamais donner aucun remède.

La cire de ses yeux éblouit les regards,
Ainsi que dans le miel Amour y teint ses dards,
Dont il la perce à jour, comme l’on fait un crible.

Mes yeux, en la voyant, font un mauvais repas :
Qu’en dis-tu, ma raison ? Crois-tu qu’il soit possible
D’avoir du jugement et ne l’abhorrer pas ?


Page 226. Fait à Fontainebleau, selon Ménage.

— 226, 11. J’y deviens plus sec… Ô que cette épithète lui va bien, au physique et au moral !

— 228. Publié en 1615 dans les Délices de la poësie françoise, et réuni aux œuvres de Malherbe par Saint-Marc.

— 229. Marie de Bourbon, princesse de Conti, fille de Louis de Bourbon, prince de Condé, et de Marguerite Louise de Lorraine, née en 1610 et morte 12 jours après sa naissance.

— 231. Voyez la note sur le sonnet 111, page 218.

— 233. Sonnet irrégulier imprimé en 1611 au Recueil des vers lugubres et spirituels de Louis de Chabans sieur du Maine, et dans l’édition de 1630.

— 234. Publié en 1613 en tête des Théorèmes sur le sacré mystère de nostre rédemption, par M. de la Ceppede, premier président de la Cour des comptes de Provence.

— 235. Pour Mlle  Hailé, fille du doyen de la Chambre