Page:Mallarmé - Œuvres complètes, 1951.djvu/1502

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figurait, de la main du poëte eette note : Sur un vers composé par Méry. Tout fait eroire que e’était le premier vers. En 1896, la Plume donna, en fae-simile d’autographe inédit, ce poëme, tout près d’une photographie de Mallarmé « élu Poëte des poètes par ses pairs en février 1896 ». En 1929 le eompositeur Pierre Vellones mit en musique ee poëme qui parut, pour piano et ehant, sous le titre Rondcl ehez l’éditeur Henri Lemoine en juillet 1930. La version originale est éeritc pour ehant, quatuor de harpes chromatiques, eontrebasse et deux saxophones. P. 62. CHANSONS BAS (Paris, 1889.) Ces petits poèmes furent éerits pour servir de prétextes ou de légendes à des dessins de Jean-François Raffaëlli qui parurent sous le titre général de Les types de Paris en livraisons successives d’une dizaine de pages, au prix de 2 fr. 50 la livraison (édition du Figaro. E. Plon, Nourrit et Cie imprimeurs-éditeurs, Paris). Celle à laquelle collabora Mallarmé est le n° 7; elle contenait une esquisse de Paul Bourget, intitulée Professeur libre et les poemes de Mallarmé sous le titre de Types de la Rue. La signature des collaborateurs y est reproduite en fae-simile. Chaeun des poèmes est illustré d’un dessin de Raffaëlli, dont un en couleur pour la Marchande d’babits. Dans ce reeueil, le premier poëme était intitulé la Petite marchande de Lavande et devint le sceond dans Chansons Bas sous ce nouveau titre : la Marchande d'herbes aromatiques ; Mallarmé en modifia la seconde strophe qui était, primitivement : ...s'il En décore la faïence Où chacun jamais complet Tapi dans sa défaillance Mu bleu sentiment se plaît : et l’avant-dernier vers : Pour décerner à l'époux... L’ordre, ensuite, était ainsi : Le Marchand d’ail et d’oignon. Le Carreleur de souliers (devenu le Savetier); l’avant-dernier vers était alors : Il recréerait nos souliers Le Cantonnier. Le C rieur d’imprimés. La Femme du Carrier. La Marchande d’habits.