Page:Mallarmé - Œuvres complètes, 1951.djvu/1503

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Aucun de ces textes ne fut autrement modifié par la suite : le I itrier ne figura pas dans l’album de Raffaëlli, et fut ajoute dans l’édition de 1913 des Poésies {Nouvelle Revue française). Pour l’édition Deman (1899) Mallarmé n’avait conservé, sous le titre «le Chansons Bas, que les deux plus longues pièces : le Savetier et la Petite Marchande de Ravaude qui, disait-il dans sa Bibliographie, « commentent, avec divers quatrains, dans le recueil les Types de Paris, les illustrations du maître-peintre Raffaëlli, qui les inspira et les accepta ». Sur un carnet relié de cuir noir où sont, recopiés de la main de la fille du poëte, la plupart des ! 'ers de circonstance, on trouve toutes ccs pièces, y compris le I 'itrier, avec cette indication : « Pour les dessins de Raffaclli », et dans cet ordre : Le Cantonnier. Le Marchand d’ail et d’oignons. La Femme de l’ouvrier (précédemment : la Femme dit carrier). Le Carreleur de souliers. La Jeune marchande d’herbes aromatiques. Le Vitrier. Le Crieur d’imprimés. La Marchande d'habits. En dépit de son titre modifié, le texte de la Jeune marchande d’herbes aromatiques y est conforme à celui «le l’album Raffaëlli : tous les autres textes sont identiquement reproduits dans Poésies (N. R. F., 1913). En 1920, parut aux Editions de la Sirène un cahier de mélodies, Chansons Bas, comprenant le Savetier, la Marchande d’herbes aromatiques, le Cantonnier, le Marchand d’ail et d’oignons, là Femme de l'ouvrier, le I ’itrier, le Crieur d'imprimés et la Marchande d’habits, mis en musique, à Rio-de-Janeiro en octobre 1917, par M. Darius Milhaud. Dans un billet adressé par Mallarmé à Méry Laurent, on peut lire : « Voici, pour toi seul, petit Paon, ccs versiculets ne m’appartenant plus, ma collaboration à l’Album de Raffaclli, dont je reçois et t’envoie, pour t’amuser, les épreuves. » Sur l’une de ccs pages on voit ce titre : La jeune marchande de lavande ou d'herbes aromatiques. P. 65, BILLET A WHISTLER (Paris, novembre 1890.) En publiant ce sonnet dans son numéro de novembre 1890, p. 353, la revue belge la Wallonie le faisait précéder de cette note : « Ce sonnet de Stéphane Mallarmé parut à Londres, en novembre 1890, dans The Whirhrind [le Tourbillon], journal qui représente un ton spécial de plaisanterie anglaise et dont certains numéros