Page:Mallarmé - Œuvres complètes, 1951.djvu/1519

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P. 72. 1IOMMAGE Ce sonnet fut public pour la première fois dans le numéro du 15-51 janvier 1895 de la Plume, p. 57, numéro exceptionnel consacré à Puvis de Chavannes. Il figura sur un Album remis au peintre par des admirateurs et amis à l’issue d’un banquet, auquel Mallarmé n’assista pas. Il existe, de cette pièce, un manuscrit (collection Mondor) identique au texte imprimé; un autre manuscrit (collection Bonniot) présente des ratures où l’on peut lire : Str. 2, vers 2 Str. 2, vers 4 Str. 3, vers 1 Et le bâton frappant dur Tant qu’ici la source sourde Par avance tel tu vis P. 72. AU SEUL SOUCI DE VOYAGER... Un manuscrit en existe dans la collection Bonniot. Ce sonnet ne figura nulle part avant le recueil, tout juste posthume, des Poèmes de St. Mallarmé (Deman, éd., Bruxelles, 1899). Dans la bibliographie que rédigea l’auteur pour cette édition, il ne fait aucune allusion à cette pièce qui, retrouvée au dernier moment par les éditeurs, fut ajoutée au recueil. En 1927 parut à la Librairie Plon un roman de M. Marc Cha-dourne, dont le titre, I 'asco, et le thème initial furent empruntés à cc poëme. P. 73. TOUTE L’AME RÉSUMÉ!. Ce poëme parut dans le Figaro du 5 août 1895, au cours d'une enquête menée par Austin de Crozc sur le vers libre et les Poètes. « Voici des vers que par jeu le pocte voulut bien écrire à notre intention pour cette enquête », disait l’interviewer. Le texte en varia, de peu, ainsi : Dans le Figaro : Str. 2, vers 4 : De ce beau baiser de feu... Str. 3, vers 2 : A ta lèvre vole-t-il. Un manuscrit (collection 11. Mondor) donne : Str. 2, vers 4 Str. 5, vers 1 Str. 4, vers 1 De cc clair baiser de feu . lussi le chœur des romances... Le sens trop marqué... Cette pièce n’avait pas été recueillie avant de figurer dans le volume : Poésies, édition complète contenant plusieurs poèmes inédits, (Gallimard, Paris, 1913). « C’est, dit M. Charles Mauron, un conseil donné à un débutant, un « art poétique » sur un ton badin. Qu’cst-cc que la poésie ? Une bouffée de fumée en quoi l’âme se retire tout entière. »