Page:Mallarmé - Œuvres complètes, 1951.djvu/732

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La Correspondance est succincte une première fois; quoique nos abonnées soient nombreuses, ii en est peu avec qui nous ayons eu le plaisir de faire ici connaissance. Les quelques mots, par nous éparpillés tout à l’heure dans divers coins de la France, traitent surtout de questions relatives au service du journal, qu’il importe au début d’élucider; ainsi que des commissions très-variées que nous nous offrons de faire pour nos abonnées seules, dans tous les magasins de Paris, notamment ceux recommandés par nos cartes. Toutefois, il y a encore mille autres motifs à correspondance dont nous n’omettrons aucun : conseils particuliers sur la mode, explication (plus détaillée qu’elle ne l’est dans le texte) d’une de nos toilettes ou d’une de nos recettes d’ameublements, de table, etc. Causerie relative à une bonne œuvre. Aujourd’hui, j’offre pour combler cette lacune, à celle de nos lectrices dont je n’ai pas pu écrire le nom plus haut, c’est-à-dire à presque toutes, la primeur de deux costumes d’automne par moi composés à leur intention. Simple histoire d’entrer en matière (car cette chose, hors-texte, est indépendante du nombre régulier de toilettes présentées par nos gravures). Aux lectrices, enfin, qui hésiteraient à prendre la plume, soit pour me charger d’une acquisition à faire en leur nom, soit pour demander au journal des conseils sur le sujet qui tient les mères au cœur, l’éducation des enfants; j’annonce deux paragraphes spéciaux sur ces choses si différentes, joints dès la prochaine fois à la Correspondance sous ces titres : LES BONS MARCHÉS Conseils sur l’Éducation Adressés d’une façon générale à toutes les femmes d’intérieur, ces avis-là, quoique ne portant pas un nom de distinction, auront, nous n’en doutons pas, un accès familier et certain près de chaque lectrice. Un professeur dans des lycées de Paris a bien voulu, quant à nos Conseils sur VÉducation nous promettre son concours éclairé, toutes les fois qu’il s’agira de recommander un ouvrage nouveau d’éducation, digne des suffrages maternels, une méthode, etc., ou même un maître et une maîtresse; nous aurons, par le fait de cette bonne fortune, de véritables consultations universitaires. Tout cela se trouve remplacé, cette fois, par : Deux costumes de saison — Le premier de ces deux costumes se portera à un dîner ou à une représentation théâtrale; le second, en visite : I. — Première jupe en velours noir, ayant un haut volant froncé en pareil; une garniture avec tête de chaque côté et