Page:Marais - La Maison Pascal.djvu/74

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conque ; eh bien ! nous n’aurons qu’à payer ce qu’ils nous offriront, cela n’engage à rien. En tout cas, notre curiosité se trouvera satisfaite : c’est le principal.

— On aurait pu attendre que M. Laurenzi nous eût renseignées, insista Anaïs.

— Êtes-vous pusillanime, ma pauvre amie !

Cependant, lorsqu’on fut arrivé, Mlle Pulchérie sentit son beau courage l’abandonner.

Noire et silencieuse, la petite maison, si plaisante au jour, prenait un aspect sinistre sous le ciel sans lune.

Nulle lumière ne s’apercevait entre les rainures des persiennes closes ; aucun bruit ne traversait les murs.

— Ils ne se mettent guère en frais, pour des gens qui reçoivent, murmura Zoé.

Mlle Pulchérie s’approcha de la porte, cherchant une sonnette. Tout à coup, elle s’écria :

— Oh ! regardez donc, Zoé, comme ce marteau est gentil !

Perpétuant un usage désuet, on s’annonçait à la Maison Pascal en frappant au van-