Page:Marais - Le Mariage de l adolescent.pdf/106

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

je dispersais mes forces à travers le monde…

Mon assistance peut servir au coin de terre que je connais, tandis que la bienfaisance n’est qu’un jeu de dupe lorsqu’on l’exerce à l’aveuglette… Une aumône bien placée vaut cent charités superflues… Et d’ailleurs, en restant un rentier de province, je comprendrai plus judicieusement mon devoir qu’en poursuivant sans profit des études sans objet.

Barillot ricana :

— Je ne suis plus inquiet sur votre sort… Vous finirez maire de votre commune.

— C’est la place que César eût préférée dans un village.

J’ajoutai :

— La sagesse de la génération qui