Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
réflexion me transportait de bonheur et de désespoir : je touchais à la fois aux deux pôles de la passion.
Je m’écriai tristement :
— Ah ! pourquoi êtes-vous là, Geneviève !
Elle me considéra d’un air apeuré. J’ajoutai, d’une voix sourde :
— Mon mal est semblable à une maladie mortelle : en voulant le soulager, on l’aggrave. Vous êtes trop bonne et trop aimable : est-ce en me montrant votre charme que vous espérez me consoler de vous ?
Geneviève se contenta de répondre :
— Que vous êtes exalté ! Je tenais justement à vous voir pour vous faire comprendre votre tort. Vous n’avez pas de raison de tant vous désoler…